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Historique du PBZT

HISTOIRE DU PARC BOTANIQUE ET ZOOLOGIQUE DE TSIMBAZAZA par Suzanne MOLLET et Lucile ALLORGE (Nées BOITEAU)

La vallée de Tsimbazaza a son historique depuis les rois. Autrefois Tsimbazaza a eu sa place dans les chroniques de l’histoire Merina au XIX siècle. Au temps d’Andrianampoinimerina, la vallée fut un lien réservé pour faire le ‘TAMPO-MASOANDRO’ c’est à dire un lieu de sacrifice pour les bœufs destinés à être immolés à l’occasion de grandes cérémonies ou les funérailles royales. Le lac fut crée sur les ordres de RADAMA I, par l’agrandissement d’une cuvette d’eau naturelle dont il fit une piscine militaire : il y envoyait se baigner ses troupes avant de les passer au revue. Après sa mort, RANAVALONA I utilisa le lac pour faire périr par noyade les représentants de grandes familles du royaume qui lui sont opposés. Le fait de se baigner constituait selon la reine un privilège spécial. Elle interdisait de faire couler le sang, selon la coutume.
L’origine du Parc Botanique et Zoologique remonte à l’année 1925 sous l’impulsion du Gouverneur Edmond François appuyé par l’Académie Malgache, et par le Général Olivier. A cette date, fut crée, dans la vallée de Tsimbazaza, un jardin Botanique rattaché au service des Parcs et Jardins. Quelques années plus tard, à la demande du Musée d’Histoire Naturelle de Paris, quelques cages d’animaux les plus caractéristiques de la Grande Île destinées à être présentées au public furent installées à Tsimbazaza. Durant cette période, le Parc a été sous la direction de M. Edmond François puis de M. Pierre BOITEAU.

La place "Tampimasoandro"

En Juin 1947, le Parc fut confié à l’Institut de Recherches Scientifiques de Madagascar (IRSM). Sous l’impulsion des professeurs MILLOT et PAULIAN. Il se développe considérablement. Ses directeurs veulent faire du Parc un des établissements d’Histoire Naturelle les plus importants de l’hémisphère Sud et un centre de recherches capable de contribuer de façon plus efficace au rayonnement de la science dans l’union française.

Depuis 1960, le Parc fut intégré à l’O.R.S.T.O.M. Il bénéficie d’une subvention du Gouvernement Malgache et de la ville de Tananarive. A partir de cette année, il est ouvert gratuitement au public 3 jours par semaine ainsi que les jours fériés. La vocation de l’O.R.S.T.O.M est la recherche à long terme orientée vers le développement hors du territoire métropolitain de la France et en particulier hors de régions tempérées.

En 1973, l’O.R.S.T.O.M confia le Parc au Gouvernement Malgache. Il fut alors rattaché au Ministère de la Recherche Scientifique sous la direction de Recherche Scientifique de Tsimbazaza (DRST) dirigée par M. RANDRAHA puis par M. RAKOTOMARIA.

En 1975 : Le Parc fut désigné C.N.R.T sous l’égide de M. RAMIANDRASOA Fred

En 1984 : Le Ministère de l’Enseignement Supérieur prit en main le CNRT par le même directeur.

A partir de 1990, Le Parc fut dénommé P.B.Z.T. Ses directeurs furent M.ANDRIANASOLO Voara, puis M. ANDRIANJAFY Albert (1992-2002), Dr. RAKOTOZAFY Lucien Marie Aimé (2002-2004), Dr ANDRIAMIALISON Haingoson (2004-2009).

HISTOIRE DU PARC
Le PBZT a été fondé au mois d’Août 1925. Au départ, il était un Jardin Botanique qui rassemblait et multipliait les plantes de la flore malgache et introduisait les espèces intéressantes de la flore étrangères.
Il était le plus grand espace vert de la ville d’Antananarivo et réservé comme un lieu récréatif surtout pour la population de la Capitale. En 1935 a débuté l’élevage d’animaux afin de présenter aux publics les espèces les plus caractéristiques de Madagascar.
Le Parc Botanique et Zoologique de Tananarive, à cette époque, était un lieu d’exposition, de conservation et constituait une vitrine de la biodiversité malgache.
En juin 1947, le Parc fut confié à l’IRSM (Institut de la Recherche Scientifique de Madagascar) auquel est rattaché le Parc Botanique et Zoologique et les laboratoires qui en dépendent.
Au départ, l’IRSM est affilé à l’ORSTOM (Office de la Recherche Scientifique et Technique d’Outre-mer).
A partir de 1960, l’ORSTOM prend la relève de l’IRSM ;
1972 : la DRST (Direction de la Recherche Scientifique et Technique de Madagascar) est créée ;
1974 : l’ORSTOM a transféré ses terrains et immeubles à l’Etat Malgache et quitta le Parc.
La DRST est rattachée à la présidence et prenait en charge toutes les recherches scientifiques à Madagascar.
1975 : les laboratoires de recherches s’installèrent à Tsimbazaza, le MRS (Ministère de la Recherche Scientifique) s’éclata en plusieurs CNR (Centre National de Recherche). Il est à noter que quelques centres de recherche comme : CNARP, Pédologie, CNRE etc.… prenaient naissance au PBZT. A cette époque, le Parc devenait CNRT (Centre National de Recherche de Tsimbazaza) qui est un service rattaché au MRS.
1990 : le décret de la création du PBZT (Parc Botanique et Zoologique de Tsimbazaza) est publié. Il est devenu une direction sous tutelle du MINESUP (Ministère de l’Enseignement Supérieur).
2003 : quand le MINESUP et le MRS sont confondus, le PBZT devient de nouveau CNR sous tutelle du MESRES (Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique).

Le PBZT crée par décret n° 93/162 du 13 Mars 1993.

CONSTRUCTIONS ET INAUGURATIONS

Villa Rasanjy

Villa Rasanji : rénovée et agrandie en 1972
Le bassin du gros crocodile : crée en 1936
L’herbier construit en 1939 (Direction et Flore actuel)
Laboratoire Flore construit fin 1941
Ancienne petite usine préindustrielle d’extraction de l’asiaticoside – Centre Culturel d’Education à l’Environnement (1998) – Bureau Division Education du PBZT
Bâtiment de l’ORSTOM : Bâtiment du Ministère depuis 1980
Bibliothèque du Fond Grandidier : inaugurée en 1957
Le Département d’Entomologie, avec ses laboratoires et la bibliothèque du Parc, on y été inauguré en 1972.

Dr Henri POISSON : Président de l’Association ‘Amis du Zoo’ en 1936-1947
Henri PERRIER de la BATHIE :
Né le 11 Août 1875, à St Pierre d’Albigny, en Savoie et décède le 03 Octobre 1958 à Chambéry en Savoie.

Son œuvre scientifique, avant tout de Botanique malgache, débute en 1896 et se poursuit pendant trente cinq ans, avec la collaboration d’Henri JUMELLE, puis d’Henri HUMBERT. Il ne retourne en France que pour de brefs et rares séjours.

C’est également lui qui est le précurseur, avec l’aide d’Edmond FRANCOIS, de la rocaille des plantes malgaches du Jardin Botanique.
En 1923, il publie la Végétation malgache. C’est un travail fondamental et de nos jours nullement vieillis, une remarquable synthèse de ses observations effectuées tout au long de ses nombreuses tournées insoupçonnées, des processus de dégradation, puis d’extinction des différents types de la végétation malgache.
Il est le promoteur de la protection de la nature à Madagascar. Il eut la joie de voir aboutir son œuvre, avec la création des Réserves Naturelles Intégrale, en 1927.
On lui doit aussi, l’exploration des hauts massifs montagneux madécasses, parfois dans des conditions extrêmement difficiles et pénibles, tels que le Tsaratanana et d’Andringitra.
Il fit don de son Herbier, au Muséum d’Histoire Naturelle à Paris lors de son retour définitif en France en 1932. Cette collection inestimable est encore la base de la Flore de Madagascar à laquelle, il contribua énormément.
Il s’intéressa également à la Zoologie, à l’Entomologie et plus particulièrement aux Coléoptères, ainsi qu’aux Sciences de la Terre, telles que la Géologie et la Minéralogie.

Parc sous la direction d’Edmond FRANCOIS de 1925 à 1934
Ingénieur Horticole, ancien élève de l’Ecole Nationale d’Horticulture de Versailles,

Edmond FRANCOIS est directeur du Jardin Botanique de Tsimbazaza à Tananarive, de la fin 1925 à Août 1934.
Les informations suivantes, le concernant, proviennent de bulletins des Amis du Parc Botanique et Zoologique de Tsimbazaza situés entre 1937 et 1947 :
1- Après son retour de congé administratif en France, en 1935, il et nommé directeur du Jardin d’essai de Nanisana, où il reste jusqu’à 1939.
2- De 1939 à 1940 : Conseiller Technique de l’Agriculture à Madagascar.
3- En 1942/43 : directeur des Affaires Economiques, ingénieur d’Agronomie Coloniale et Correspondant du Muséum à Paris.
4- A partir de 1944 : Gouverneur des Colonies, mais il a définitivement quitté Madagascar. Dans un 1er temps, il réside à Paris, par la suite à Villeneuve St Martin en Seine-et-Oise.
D’après Pierre BOITEAU ; Edmond FRANCOIS est évincé du Service de l’Agriculture de Madagascar, ANNET, pour raisons politiques ou religieuses et a regagné la France. D’après Laurence J. DOOR, Edmond FRANCOIS est : 1.collecteur de plantes à Madagascar, de 1925 à 1941. 2. Membre de l’Académie Malgache et des Ami du Parc Botanique et Zoologique de Tsimbazaza. 3. et a reçu u la Légion d’honneur, en 1932.

Parc sous la direction de Pierre BOITEAU de 1934 à 1938

Pierre BOITEAU est né le 03/12/1911 à Cognac en Charente et décède le 1er septembre 1980 à Orsay dans l’Essonne.
- Epouse : Marthe GAUBY
- Nombre d’enfants : 6 (Jacqueline, Suzanne, Lucille, Alice, ……,……)
- Directeur du PBZT en 1934-1947.

Ingénieur Horticole de Versailles, en 1932 et Ingénieur en Agronomie Tropicale de Nogent-sur-Marne, en 1939. Ingénieur Docteur de l’Université d’Alger, début 1943.
Correspondant du Muséum et membre de l’Académie Malgache. Un des membres fondateurs, puis membre à vie, à partir de 1939 de la Société des Amis du Parc Botanique et Zoologique. Il reçu, ainsi que son épouse, la Médaille de la Société pour l’année 1938. Commandeur de l’Ordre National Malgache, en Juin 1977.
Il débute sa carrière à Madagascar, en tant qu’Agent Provincial de l’Agriculture pour la Province d’Antsirabe, chargé de l’Hydraulique, des reboisements et des Parcs et Jardins, du 23 décembre 1933 à début 1935. Puis, devient directeur des Parcs et Jardins de Tananarive et directeur du Parc Botanique et Zoologique de Tananarive, de Septembre 1934 au début novembre 1938.

Pendant la guerre 39/45, incorporé par erreur, lors de son congé administratif en France puis rapatrié à Madagascar sans sa famille, il est rapidement libéré de ses obligations militaires et sa famille l’y rejoint. Il est alors nommé Directeur intérimaire de la Station Agricole de l’Alaotra ; de décembre 1939 au début décembre 1940, en attendant la démobilisation de Gilbert COURS-DARNE.
Puis, il reprend son poste de Directeur du Parc de Tsimbazaza, au début décembre 1940 jusqu’à juin 1947. Il était chargé de l’organisation du P.C.B. à Tananarive, avec Gilbert BOURIQUET et le Dr BÜCK et des cours de Biologie cellulaire et de Biologie végétale de 1943 à 1947.
Rentré en France, en juin 1947, pour prendre ses congés administratifs et au cours de ceux-ci, il est limogé par le Gouvernement colonial, du Service de l’Agriculture malgache, pour ses positions politiques en faveur de l’indépendance du peuple malgache.
Conseiller de l’union Française de 1949 à 1958. Attaché de Recherches au C.N.R.S (Centre National de la Recherche Scientifique) section de Chimie Organique, de 1949 à 1952. Parallèlement, devient l’Adjoint du Dr Albert Rakoto-Ratsimamanga, Directeur du Laboratoire de Physiologie Nutritionnelle, à la Faculté de Médecine de Paris. Il y poursuit son travail scientifique sur les plantes médicinales malgaches et en particulier sur l’asiaticoside et ses dérivés. (1952 à 1968).
Plusieurs missions effectuées à Madagascar : du 10 août 1949 au janvier 1950, puis en 1952, en tant que Conseiller de l’Union Française.
En mars et en décembre 1964, à Tananarive, du 18 août au 7 novembre 1966, du 29 juillet à novembre 1968, du 2 mars au 26 juillet 1970, 9 juillet au 20 septembre 1974, puis en 1975, du décembre 1976 au 12 février 1977, du 5 au 19 septembre 1977, de mars à juin 1979, 1er mars au 15 mai 1980, en tant que collecteur de plantes et chargé de cours à Tananarive. Il effectue la majorité de ses séjours avec son épouse et collaboratrice, Marthe GAUBY-BOITEAU.

LE LAC DE TSIMBAZAZA

Le grand lac de Tsimbazaza

Le lac de Tsimbazaza est creusé, vers 1815, sur ordre du Roi RADAMA I. Ce monarque se trouve très incommodé par la forte odeur qui se dégage de ses soldats, lorsqu’il les passe en revue, chaque quinzaine. A cet effet, il fait donc creuser ce lac qui se trouve sur le chemin conduisant de Soanierana à son Palais et ordonne que toutes ses troupes s’y baignent le matin avant la revue. Ce joli lac Tsimbazaza, situé au centre du Parc Botanique et Zoologique, doit donc son existence à l’exigence de propreté de ce souverain. Mais, dès le décès de RADAMA I, en 1828, cette utilisation du lac cesse.

Le lac, ayant été abandonné après le décès de RADAMA I, ne tarde pas à être envahit d’une épaisse couche végétale, formant des radeaux flottants. C’est ainsi que tout imprudent s’y aventure, chavire soudainement dans ses eaux où, maintenu prisonnier par de multiples lianes, il finit par périr noyé. Les malgaches nomment ‘honahona’ de semblables lieux, si bien que le lac Tsimbazaza est devenu ‘honahona’.

Certains nobles ont le privilège de ne pas être exécutés avec épanchement se sang. C’est pour cette raison, que la cruelle Reine RANAVALONA Ière invente et applique, entre autres supplices, ‘Le supplice de Tsimbazaza’. Voulant punir de mort ces ‘nobles au sang sacré’, elle les fait jeter enchaînés au milieu de la ‘pelouse’ sur laquelle le condamné peut rester parfois pendant une période, avant de sombrer dans les eaux et y mourir. Un tel raffinement, dans son abominable vengeance, la ravissait.

Le lac est également un lieu de grandes festivités marquant la fin de deuil royal : au décès d’un roi, ou d’un de ses proches parents, la cour prend le deuil, pour une durée variable, allant de quinze jours à trois ans. Ce deuil comporte de sévères restrictions, telles qu’interdictions de se couper les cheveux ou d’approcher sa femme légitime, etc., si bien que de véritables réjouissances marquent la fin du deuil officiel. Celles-ci sont annoncées par la cérémonie du ‘Tampi-Masoandro’ ou encore ‘Taken-Masoandro’, c’est-à-dire ‘obscurcissement du ciel’. Afin de dignifier que le soleil, momentanément caché, est enfin revenu, les troupes royales s’alignent autour du lac et tirent quantité de salves, provoquant ainsi une épaisse fumée qui obscurcit le ciel, puis deux bœufs ‘Volavita’ rouges et blancs sont immolés, puis d’autres membres de la famille royale vont se laver en tenue légère, à Ambohitapenaka, pour se purifier. La dernière de ces ‘Tampi-Masoandro’ eut lieu le 05 Janvier 1889, à l’occasion de la fin du deuil de Razafinandriamanitra, la grand-mère de la dernière Reine. Soixante bœufs y furent distribués.

Vers cette date, Rasanjy occupe un poste similaire au ‘Chef de Cabinet du Premier ministre’ actuel. Après la conquête française, il tente de se mettre très habilement en valeur et se fait construire une belle maison. Mais, celle-ci lui est confisquée malgré tout, par le Gouvernement Colonial français. Elle est actuellement l’habitation du directeur du Parc.

Alfred GRANDIDIER né le 20 Décembre 1836 à Paris.
Alfred GRANDIDIER effectue trois séjours à Madagascar :
-  1er séjour au printemps 1865 : accompagné de Monsieur LANTZ, directeur du Musée d’Histoire Naturelle de St Denis de la Réunion, tous deux débarquent dans la baie d’Antogil. Ce premier séjour est de courte durée étant donné l’accueil fort peu courtois qu’ils reçoivent.
-  2ème séjour, en juin 1866 : il parcoure l’extrême Sud et le Sud-Ouest.
-  3ème séjour, en mai 1868 : pendant deux ans, il explore le Centre et l’Ouest de la Grande Ile.
Puis, la guerre de 1870 l’oblige à regagner la France, à l’âge de 34 ans.

C’est en France, que sa seconde carrière malgache débute, après la rédaction et la publication de sa monumentale Histoire physique, naturelle et politique de Madagascar. Ensuite, une extraordinaire collection d’ouvrages anciens concernant Madagascar fait l’objet d’une réédition en 9 volumes : ils concernent tous les textes français connus et publiés, ainsi que la traduction en français, de tous les écrits en langue portugaise, hollandaise, anglaise, allemande, italienne, espagnole et latine, sur la Grande Ile, de 1500 à 1800. Pendant une cinquantaine d’années, il se consacre à cette tâche, a mort survenant le 13 septembre 1921.

Guillaume GRANDIDIER, son fils, né le 1er Juin 1873 à Paris, poursuit l’œuvre entreprise par son père. Lorsqu’il décède le 19 Septembre 1957, l’Histoire physique, naturelle et politique de Madagascar comporte : trente-quatre tomes.

Les GRANDIDIER, éminents esprits encyclopédiques, ont publié sur la Grande Ile, dans tous les domaines : Histoire, Ethnographie, Géographie et Sciences : les mammifères et notamment les lémuriens. Ils ont porté une attention plus particulière vis-à-vis des oiseaux. Leur bibliothèque, précieuse source de documentation, pour les chercheurs.
Malgaches ou les étudiants, est conservée à Tananarive dans la bibliothèque du Parc Botanique et Zoologique de Tsimbazaza, sous l’appellation de FOND GRANDIDIER

Surface du PBZT comparée à celle des possessions I.RS.M, puis ORSTOM, aux environ de Tsimbazaza

Surface du PBZT : Monsieur Paulian, dans un de ses articles dit qu’elle est de 26 hectares ; dans le rapport ORSTOM de 1964 à 1967, il est dit qu’elle équivaut à 25 hectares ; le courrier de Monsieur P. de BOISSEZON, datant de 1976, confirme ces 25 hectares, ainsi que le plans. Ces données correspondent donc bien à la surface du PBZT et à non à celle des terrains acquis par l’ORSTOM, au cours de toutes ces années. Cette surface était beaucoup plus importante et en voici les raisons :
Depuis 1947, de nombreux terrains furent acquis par l’IRSM et l’ORSTOM :
D’une part, l’IRSM et l’ORSTOM avaient unifié leur territoire : grâce aux acquisitions de différentes petites parcelles incluses ou situées à proximité du territoire du Parc. C’est ainsi que la parcelle assez située au Nord-Est du Parc et au début de l’avenue Jean Assolant, fut achetée par l’IRSM à des familles malgaches et annexée à la surface du PBZT.